Sorties
Lundi 7 octobre 2019
Escapade dans le Périgord noir
Escapade dans le Périgord noir
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Parties avant l’aube sous un ciel maussade, 46 personnes se sont retrouvées - un peu en retard - à Sarlat pour la visite guidée des rues médiévales, la Maison de la Renaissance de la Boétie, les hôtels gothiques ou Renaissance, la Fontaine Ste Marie sous sa fraîche voûte, la place du Marché et sa moderne sculpture des oies, la Cathédrale St Sacerdos et la Lanterne des Morts… (Il nous a semblé revoir la belle Sophie Marceau dévaler la pente à cheval dans le film "la Fille de d’Artagnan !) Sarlat est, du reste, très prisé des cinéastes qui en font souvent le décor de leurs films. Le "temps libre" étant épuisé, nous avons rejoint, avec le soleil revenu, La Roque-Gageac adossé à sa haute falaise bistre, pour une promenade en gabarre au fil de la Dordogne : navigation paisible, enrichie d’un commentaire qui nous a fait découvrir les panoramas des bois et falaises, des 5 châteaux éclairés d’une douce lumière… Ensuite, route vers les Milandes où, après un plantureux repas périgourdin, nous attendait la visite des jardins du château rénovés dans un style Renaissance, Art Nouveau, avec une touche de modernité. Le château du 15e siècle, remanié au 19e, a vu sa décoration intérieure repensée par la célèbre Joséphine Baker : tout au long des salles, l’exposition rend hommage à l’artiste : robes de scène, la fameuse ceinture de bananes, la salle de bain art déco, les photos de sa tribu " arc-en-ciel" … Enfin, dans le jardin, nous avons assisté au ballet bien ordonné des rapaces, en accord total avec leurs fauconniers. Hiboux, chouette effraie, buse et grand-duc nous ont offert un ravissant spectacle. Saluons, pour finir, la présence, tout au long de la journée, et les commentaires sur la vie actuelle du Sarladais de Daniel Mottet, le complice de tant de voyages : Lyon et le Beaujolais, la Bourgogne, Marseille et la Camargue, l’Espagne, le Tyrol, l’Italie… Des journées comme celle-là, nous en redemandons ! Marie-Paule |
Jeudi 13 juin 2019
Une journée en Auvergne
Une journée en Auvergne
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Départ de Marcel Pagnol à 7 h . Personne ne manque à l’appel. Nous sommes 42.
Contrairement à ce que nous craignions, le temps nous est clément. Arrivée à St Nectaire à l’heure prévue. Là, grosse déception, le chauffeur ne veut pas monter avec le car, d’où pénible grimpette sous le soleil. Mais en haut nous attend notre récompense : une merveilleuse église. Elle fait partie des cinq églises romanes majeures d’Auvergne. C’est certainement l’une des plus belles. Construite sous l’impulsion des moines bénédictins de la Chaise-Dieu au XIIe siècle, elle a été classée Monument Historique dès 1840, grâce à Prosper Mérimée.. Dressée sur le Mont Cornadore comme sur un piédestal, elle domine toute la vallée. A l’intérieur, notre guide nous décrit, avec moult détails, ses chapiteaux polychromes, en particulier ceux du choeur, formant l’un des ensembles les plus remarquables de l’architecture romane. 11 h 15 fin de la visite. Tous ont su apprécier les qualités de notre guide : gentillesse, humour, culture et parfaite connaissance de son sujet. Sans perdre une seconde, car le temps nous est compté, nous grimpons dans le car pour nous rendre à MAZAYE, afin de visiter l’atelier de lave émaillée de Yann Debuiche. Yann Debuiche se définit comme un passionné. Il développe son propre style. Actuellement il est dans sa période noir et blanc. Même s’il ne se considère pas comme artiste, cela en a tout l’air. Il nous explique sa technique, depuis le dessin à main levée au feutre, jusqu’à la cuisson. Nous avons pu apprécier quelques-unes de ses oeuvres. 12 h 15 direction le car pour nous rendre à St Pierre Le Châtel où le restaurant de Vol-ca’Loges Les Tables de Marceline nous attend : Accueil chaleureux, très jolie salle et déjeuner apprécié de tous. |
14 h 30 : départ pour Pontgibaud, toujours sous le soleil. Nous sommes reçus par la Comtesse de GIRMINY pour la visite du CHATEAU DAUPHIN classé monument historique. C’est une forteresse médiévale, elle comprend un donjon et six tours, restaurés au XIXe siècle. Elle doit son nom aux armes de celui qui la fit construire à la fin du XIIe siècle : Robert 1er Comte d’Auvergne, sur les armes duquel figurait un dauphin. La construction est modifiée au XVe siècle par Gilbert III Motier de La Fayette, compagnon d’armes de Jeanne d’Arc et conseiller de Charles VII. Son intérieur, harmonieusement aménagé et richement meublé avec son mobilier du XVII et XVIIIe siècle et ses boiseries classées monument historique, est chaleureux.
Puis nous visitons, en deux groupes, les jardins (jardins potagers en terrasse, agrémentés de deux bassins ronds, avec jets d’eau) qui bénéficient du label « jardins remarquables » et le Musée des Mines d’Argent qui raconte l’histoire des mineurs-paysans qui exploitèrent la galène le long de la vallée de la Sioule et dont les fonderies produisirent 50 000 tonnes de plomb et 100 tonnes d’argent.
A 18 h, fin de la visite. Retour à Ussel après une excellente journée riche en Histoire.
Jacqueline
Puis nous visitons, en deux groupes, les jardins (jardins potagers en terrasse, agrémentés de deux bassins ronds, avec jets d’eau) qui bénéficient du label « jardins remarquables » et le Musée des Mines d’Argent qui raconte l’histoire des mineurs-paysans qui exploitèrent la galène le long de la vallée de la Sioule et dont les fonderies produisirent 50 000 tonnes de plomb et 100 tonnes d’argent.
A 18 h, fin de la visite. Retour à Ussel après une excellente journée riche en Histoire.
Jacqueline
Vendredi 5 avril 2019
Sortie à SAINT LEONARD de NOBLAT (87)
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Ce Vendredi 5 Avril, 40 personnes sont parties de bonne heure pour aller visiter le Moulin du Gôt et St-Léonard de Noblat, en Haute-Vienne.
Au moulin, nous avons été accueillis par deux personnes qui travaillent sur place et qui connaissent parfaitement l’histoire, ancienne et récente de ce qui est aujourd’hui une fabrique de papier, mais aussi une imprimerie. Nous avons été très attentifs aux explications sur l’évolution et le fonctionnement de ces vieilles machines qui ont contribué à la vulgarisation du savoir. A midi, nous reprenions le car pour rallier le restaurant à St-Léonard. Un service rapide, des personnes agréables et nous voilà repartis avec une guide des Pays d’Art et d’Histoire, à la découverte de cette petite ville moyenâgeuse : d’étroites ruelles, des tours rondes ou carrées et une collégiale romane. A 16 h 15, rendez-vous nous avait été donné dans deux pâtisseries de la ville pour une démonstration de fabrication et une dégustation de massepains (spécialité de St-Léonard ). Une journée bien remplie et qui plus est, sans pluie ni neige, alors que tous les jours précédents nous avaient fait craindre le mauvais temps. Annick |
Mardi 12 mars 2019
Repas découverte - CFA des 13 vents à TULLE - 2è groupe
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Départ un peu frisquet, mais 13° à Gimel, pour la halte technique… très attendue et très appréciée.
Les participants ont pu faire quelques pas dans le paisible et pittoresque village. Le bruit des cascades, le magnifique panorama et une belle matinée printanière nous incitaient à prolonger notre arrêt… Après quelques kilomètres sur la route sinueuse longeant la Montane, "managés" par J.Louis Boutouyrie, nous arrivions au CFA, pour mettre les pieds sous la table et attendre que le service commence : cocktails chocopop ou island ,Tartare de cabillaud, filet mignon de porc, galette de manioc et banane au curcuma, tarte au citron revisitée… accompagnement un peu léger, mais succulent et un service impeccable : de vrais pros, ces 3e année ! |
Après le déjeuner, nous sommes allés dans les salles de cours et laboratoires, voir comment on apprend à travailler à tous ces jeunes, dont certains arrivent ici
après des parcours chaotiques, des échecs professionnels, des choix inadaptés… Une équipe de formateurs passionnés se font un devoir de leur remettre le pied à l’étrier. Certains apprentis, nous a-t-on dit, sortent avec un niveau Bac +5…
Pour beaucoup d’entre nous, nous en sommes déjà à Bac + 50 ou +60 et c’est bien ce qui nous ronge !
J.Louis
après des parcours chaotiques, des échecs professionnels, des choix inadaptés… Une équipe de formateurs passionnés se font un devoir de leur remettre le pied à l’étrier. Certains apprentis, nous a-t-on dit, sortent avec un niveau Bac +5…
Pour beaucoup d’entre nous, nous en sommes déjà à Bac + 50 ou +60 et c’est bien ce qui nous ronge !
J.Louis
Jeudi 14 février
Repas découverte - CFA des 13 vents à TULLE
Repas découverte - CFA des 13 vents à TULLE
Ce délicieux menu a été préparé, présenté et servi par une brigade de très jeunes gens totalisant moins de 6 mois de formation en alternance. Discrètement, des enseignants encadrent les jeunes, très attentifs, et prodiguent leurs conseils en conjuguant fermeté et bienveillance. Ce passage par le restaurant d’application a constitué notre premier contact avec le CFA (centre de formation des apprentis ) des 13 vents, situé sur l’une des 7 collines qui dominent notre capitale corrézienne. Cette journée découverte a été orchestrée par Jean Louis Boutouyrie, artisan chocolatier retraité, qui, pendant 18 ans, a transmis avec passion son savoir faire aux élèves de la section qu’il a créée au sein du CFA, lequel fonctionne en partenariat avec la chambre des métiers. |
A 14h, revêtus de la tenue réglementaire, nous voilà partis pour la visite de différents laboratoires. Première halte dans le local dédié à la boucherie.
Là, parmi les personnes occupées au découpage et parage de pièces d’agneau dans les règles de l’art et le respect des normes d’hygiène et de sécurité, nous remarquons des adultes : ce sont des apprentis en voie de reconversion, comme ce cuisinier de formation qui s’oriente désormais vers la profession de boucher. Une agréable odeur de viennoiserie nous conduit ensuite à l’espace boulangerie, où s’activent des stagiaires aux parcours différents, parmi lesquels une jeune femme, secrétaire dans une autre vie et manifestement enchantée de son nouveau projet professionnel.
A la pâtisserie, plusieurs gâteaux à la décoration personnalisée viennent d’être réalisés par les apprentis dans les conditions du CAP : le candidat dispose de 3 heures pour créer une composition en rapport avec un thème, sujet de l’examen, mais travaillé au décours des 2 ans de formation. Nous pénétrons ensuite dans l’antre du chocolat où l’on forme en un an des apprentis déjà titulaires d’un CAP. Les réalisations accomplies à l’occasion de la St Valentin témoignent d’un incontestable talent, sans nul doute boosté par la passion du formateur qui se plaît à nous relater l’histoire du chocolat au fil des siècles avant de nous proposer une dégustation hautement appréciée. Après une rapide incursion dans la section coiffure, nous gagnons la galerie d’entrée, décorée de sculptures en sucre, merveilleuses combinaisons de l’art et de la technique, dont l’une a été sacrée championne du monde.
Merci, Monsieur Boutouyrie, d’avoir permis aux retraités que nous sommes de réaliser cette intéressante incursion dans le monde de la formation des apprentis, laquelle se démarque des circuits d’enseignement classiques mais n’en propose pas moins des diplômes allant du CAP à des niveaux Bac +5, en passant par les brevets techniques des métiers. Un système éducatif qui concourt à révéler des talents ignorés et à susciter la motivation, aussi bien dans le cadre de la formation initiale que dans celui de la reconversion. Je ne saurais terminer sans préciser combien nous avons été fiers, au cours de notre visite, de rencontrer ou d’entendre parler des artisans de Hte Corrèze impliqués dans cette aventure.
Josette
Là, parmi les personnes occupées au découpage et parage de pièces d’agneau dans les règles de l’art et le respect des normes d’hygiène et de sécurité, nous remarquons des adultes : ce sont des apprentis en voie de reconversion, comme ce cuisinier de formation qui s’oriente désormais vers la profession de boucher. Une agréable odeur de viennoiserie nous conduit ensuite à l’espace boulangerie, où s’activent des stagiaires aux parcours différents, parmi lesquels une jeune femme, secrétaire dans une autre vie et manifestement enchantée de son nouveau projet professionnel.
A la pâtisserie, plusieurs gâteaux à la décoration personnalisée viennent d’être réalisés par les apprentis dans les conditions du CAP : le candidat dispose de 3 heures pour créer une composition en rapport avec un thème, sujet de l’examen, mais travaillé au décours des 2 ans de formation. Nous pénétrons ensuite dans l’antre du chocolat où l’on forme en un an des apprentis déjà titulaires d’un CAP. Les réalisations accomplies à l’occasion de la St Valentin témoignent d’un incontestable talent, sans nul doute boosté par la passion du formateur qui se plaît à nous relater l’histoire du chocolat au fil des siècles avant de nous proposer une dégustation hautement appréciée. Après une rapide incursion dans la section coiffure, nous gagnons la galerie d’entrée, décorée de sculptures en sucre, merveilleuses combinaisons de l’art et de la technique, dont l’une a été sacrée championne du monde.
Merci, Monsieur Boutouyrie, d’avoir permis aux retraités que nous sommes de réaliser cette intéressante incursion dans le monde de la formation des apprentis, laquelle se démarque des circuits d’enseignement classiques mais n’en propose pas moins des diplômes allant du CAP à des niveaux Bac +5, en passant par les brevets techniques des métiers. Un système éducatif qui concourt à révéler des talents ignorés et à susciter la motivation, aussi bien dans le cadre de la formation initiale que dans celui de la reconversion. Je ne saurais terminer sans préciser combien nous avons été fiers, au cours de notre visite, de rencontrer ou d’entendre parler des artisans de Hte Corrèze impliqués dans cette aventure.
Josette